Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le cinquième soleil ... c'est pour quand ? des chansons engagées pour la lutte ...
  • : L'alternance en 2012 : ratée pour le moment !! Et si une vraie alternance pouvait encore se construire sur les bases d'un nouveau monde? on peut rêver et lutter un peu pour ça, non? Des chansons engagées d'hier et d'aujourd'hui, des billets d'humeur peut être, des liens à consulter ... Ici pas de blabla mais du son! N'hésitez pas à me laisser vos propositions de titres et d'artistes!
  • Contact

Des chansons engagées ...

 

Des chansons engagées !

Un petit voyage dans l'univers des chansons dites engagées, des chansons d'hier et d'aujourd'hui, de tous les styles.

Des témoignages, des cris du coeur, des messages ...

Je ne suis pas forcément d'accord avec tout les textes évoqués ici mais il existe des milliers de blogs pour débattre sur des idées, j'espère juste qu'un jour quelqu'un passera ici et découvrira un auteur, un texte, et que sa vision des choses en sera un peu changée! Parce que les chansons sans être un art changent parfois une vie, font couler une larme, ou provoquent une émotion... et nous accompagnent lors de nos luttes ! 


Pour en savoir un peu plus sur l'esprit de ce blog, je vous invite à écouter ces deux textes de Keny Arkana (le cinquième soleil : et si tout était encore possible pour 2012 ... Keny Arkana, cinquième soleil  et la rage : Keny Arkana : La rage )

Bonnes luttes à vous et bon voyage dans ce blog!


Vous pouvez me retrouver sous facebook au profil suivant :


link

Recherche

3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 16:14

Un nouvel extrait de l'album "Militants du quotidien" de "L'Homme parle".

 

Le titre reprends le nom du groupe.

 

Paroles :

 

Des larmes coulent lentement sur les plaines de mon âme,
il est l'heure, où alors que les chiens de gardes s'affolent,
le populo aigri ravale avec rancœurs ses espoirs utopiques
l'atmosphère est trompeuse et vicieuse avec ça
on a rarement vu autant d'audace despotique sur nos terres
autant de dérives démagogiques dans les hautes sphères
le capitalisme a porté son triomphe au zénith et..
les loups hurlent à la mort en attendant leurs proies.

Après tout ce vacarme la neige fondra
alors apparaîtra un paysage de désolation, terne, vide,
je pense souvent aux miettes de notre société
et je me perds quand je regarde ce que mes frères ont fait
les fanatiques de tout bords étalent aux yeux du monde

les dérives de la bêtise humaine et ses fantasmes
les uns, s'entretuent à coup de machettes au nom de dieu
les autres, s'attaquent aux missiles pour élargir leurs frontières
la solution guerrière a exposé ses limites

en laissant derrière elle les démons anti-personnels en guise d'eau bénite
demain, l'humanité a rendez vous avec son destin

destin? mais quel destin?
au bord du précipice

que se passe t-il mes frères? je ne vois plus d'horizon sur terre
pourtant tous les jours j'espère que la raison l'emporte sur la colère
l'avenir se consume et sombre, je ne vois plus que son ombre
que le jour se lève enfin, personne ne connaît la fin

quelques gouttes de pluies mais personne ne les a vues
j'entends des voix ou quelqu'un cri?
personne ne bouge, qui m'aurait cru?

Crois tu en ce monde merveilleux qui nous est promis?
on devrait se réjouir mais pourtant je n'ai rien choisi!
qui décide à ma place? une poignée d'hallucinés qui s'endorment dans des palaces!
pourtant je crois en l'homme et en l'humanité
mais trop souvent je me sens trompé
tous les jours à la télé mais loin de notre réalité, se pavanent des incompétents qui
en pleine campagne électorale nous parlent comme à des enfants
deviennent subitement nos frères
ces ignorants qui parlent de nous comme si ils partageaient notre pain
mais s'empressent le lendemain de briser nos êtres chers
pour les truands le revolving a remplacé le revolver
mon combat a déjà commencé et je rêve à croire que tu es à mes cotés
il viendra des pluies douces il coulera des larmes amères
et plus personne à la rescousse plus personne sinon la mer
allez j'arrête de m'apitoyer sur notre sort

de toute façon j'entends déjà que ça gronde dehors
j'explose en sanglotant ma rage

j’voudrai tellement pouvoir changer l'ordre des choses
mais je ne peux que noircir des pages et des pages

déverser ma colère, en rime, en vers, en prose
tous ces mots destinés juste à nous mentir

pleuvent en trombes sur nos vies comme des furies déchaînées
alors je cris en silence et j'écris la décadence

comme un conteur de belles histoires
mais personne ne connaît la fin
est ce qu'on doit garder un peu d'espoir?
tous ceux qu'on laisse au bord du chemin,

 

les gueux, les racailles, et les trizos, les femmes, les clandos et les clodos
ceux dont le beau monde se fout
mais qui sont les fous?
oui il y a de l'or au fond des hommes et dehors il y a des hommes et encore je déraisonne

tu voudrais entendre une happy end, mais dans mon cœur il y a trop de haine
je sens la colère dehors comme une brise sur ma peau l'impression de ne faire qu'un avec l'espace
j’voudrai retrouver ma carapace
pour qui sonne le glas?
pour le monde qui sombre avec éclat, une dernière danse pour la terre qui se débat
de paris à babylon loin de nos valeurs et des traiders
tu leur diras si tu les croise qu'ils ont tiré en plein cœur
mais où naissent les océans de larmes? que deviennent les morts de faim?
qui a tiré l'alarme? personne ne s'en souvient.

Alors je cris, tant que j'ai la force d'élever la voix
cette histoire commencera par "il était une fois..."
on est des femmes, des hommes, des moins que rien
on sait peut être pas où on va, mais on sait ce qu'il y a entre nos mains
on est des vieux on est des gosses,
on manque de tout et de rien

on a pas la science infuse ni un pouvoir de droit divin
on est des femmes des hommes des militants du quotidien.

 

 

Le son :

Partager cet article
Repost0

commentaires

Catégories