Une petite découverte comme je les aime !
Du slam de très bonne qualité, avec un accompagnement mélangeant les tendances jazzy et rock. Des textes bien comme il faut aussi, ciselés à souhait !
"Rues et rumeurs" : la rue et ses humeurs ... manifs ... révolution (citoyenne).
L'album "La corde ou le pavé" (2009) est téléchargeable (gratuitement) et écoutable sur le lien suivant : link (n'hésitez pas !)
Le blog du groupe "Le milieu" : link (pour découvrir leur coté militant et leurs multiples talents !)
Le son : (Rues et rumeurs)
Paroles :
La rue vit, la rue parle, la rue meurt,
la rue écrit sur les murs ses humeurs,
la rue crie ou murmure cette rumeur.
Parfois, la rue prie, la rue se perd, la rue a peur,
quand le peuple se rue sur les idées mortes de médias menteurs.
Alors les murs se heurtent aux bulldozers de la pensée
et la rue se fracasse le crâne contre ces portes fermées.
Elle se fait bélier pour avancer tête haute, ventres à terre.
C’est ici Belzébuth pour les autres, endimanchés cerbères,
dandys dédaignant cette plèbe qui plaide non coupable,
dans d’endiablées farandoles, carmagnoles caraquègnes.
Saignent ces veines gonflées d’espoir
jusque dans les caniveaux, oubliettes de l’Histoire,
arrosant d’une dignité vaine l’aube du Grand Soir,
avec pour unique soleil, un réverbère au zénith,
éclairant le chemin de ces libertophiles fanatiques.
Penseurs ou illuminés, ces éternels marcheurs se font allumer,
dans un noir total, une nuit totalitaire.
Ils périssent alors en leurs demeures,
châteaux de carton, palais d’asphalte et de béton,
érigés à la sueur de leur sang, de leur front,
à la puanteur rance de ceux de leur rang,
partageant la même couche, le même suaire.
La rue a parlé, la rue a vécu, la rue a fait front.
Aujourd’hui vaincue, foudroyée,
demain triomphante, relevant les affronts,
la rue était prise mais la rue a péri, éprise de liberté !
La rue vit, la rue parle, la rue meurt,
La rue crie ou murmure cette rumeur…
La calle vive, la calle habla
aqui calle muerte, aqua calle amor,
la calle escribe en la pared su humor
la calle siempre murmurarà este rumor.
Puente llaguno, teatro del horror
cuando llego el rostro del odio
el olor del azufre y del sufrimiento
de un pueblo petrificado en estatua de plomo.
La mano del imperio golpeando el pueblo
en el puente Llaguno
deviene cementerio
este jueves muy negro.
Negro negrito este escenario suscio
de un guion gringo muy conocido.
Pero la vida no es un espectaculo
y no necesitamos tal escenografo !
Ahora, basta el temor !
En los ojos del pueblo desaparecio el terror.
Ahora, basta el terror !
En los ojos del pueblo desaparecio el temor.
Ahora calle vive, calle habla, calle muerte, calle amor,
la calle siempre murmurarà este rumor !
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